Règles de lecture du Coran

Règle n°1
Ceci est un Alif de grammaire (ne concernant que les verbes au passé à la 3ème personne du pluriel), on ne le prononce pas.

Règle n°2
Il s’agit d’une Hamza Wasl (Hamza de liaison), en milieu de mot ou de phrase on ne la prononce pas.

Règle n°3
Dans le Coran lorsque l’on s’arrête sur un Fathatayn, on prononce un (Alif, 2 temps), ce temps de prolongation s’appelle « Al 3iwad* ». العِوَض*

Règle n°4
Ce petit accent est en réalité un Alif, donc il faut prolonger 2 temps, cela est la calligraphie du coran, dans un texte arabe cela aurait été écrit « خالِدون ».

Règle n°5
Ce « ي » sans point est un Alif, appelé « Alif Maqsoura* » il se prononce comme Alif normal soit 2 temps.* : أَلِف مَقْصورَة

Règle n°6
Cette lettre est enfaite un ه c’est juste la calligraphie qui la différencie, le mot est donc فیھا.

Règle n°7
Ce petit « و », est un temps de prolongation appelé « Silah Soughra » du coup on prononce 2 temps le ه tel que : إِنَّھُو

Règle n°8
Ce petit signe représente un « ي », il se lira donc 2 temps tel que : یُحیِي

Règle n°9
Le « ي » sans point ici, est enfaite un « ي » normal, cette absence de points est une calligraphie du Coran.
On ne peut pas confondre ce « ي » avec un Alif Maqsoura car avant lui il y a la lettre « ت » avec la Kasra.

Règle n°10
Cette calligraphie est la seule qui change vraiment dans le Coran, lorsque la deuxième lettre d’un mot est un خ ح ج,
Ce mot là est مَجْنون, commençant ainsi par le « م » tout en haut.

Règle n°11
Là il s’agit tout simplement de la lettre ت, il arrive que par style calligraphique ses deux points soient verticaux.

Règle n°12
Cette fois ci, pour le « ي » sans point on voit qu’il possède une chadda et une fatha du coup on comprend bien qu’il faut prononcer le mot tel que :إِلَيَّ

Règle n°13
Autre exemple pour la calligraphie du ي sans point qui est un ي voyelle longue, le ن avant lui possède une kasra du coup forcément ce ي sera un prolongement 2 temps tel que :إِنِّي

Règle n°14
Cette fois ci, le petit « و » après un ه qui possède une vague, est un temps de prolongation mais de 4 ou 5 temps appelé « Silah Koubra »
(NB : la différence entre la Silah Soughra et Silah Koubra est que après Silah Koubra il y’a toujours une Hamzah !)

Règle n°15
Comme pour la lettre ت, le ي peut également avoir ses points de façon verticale.

Règle n°16
Voici la calligraphie de la lettre ه dans certains mots, tel que :لَھُم

Règle n°17
Le م est parfois écrit de façon assez discrète comme la par exemple :
السَّماء

Règle n°18
Un autre exemple tel que :
المُؤْمِنین

Règle n°19
Un autre exemple tel que :
المَجید

Règle n°20
Un autre exemple tel que :
لمّا

Règle n°21
Lorsque la lettre ل a une Hamza avec un support comme Alif, il faut bien faire attention à l’emplacement de la Hamza CAR il ya deux possibilités :
1. Soit la Hamza est au milieu (entre le ل et le Alif) comme ci-dessus, dans ce cas on lira la Hamza 2 temps tel que : الآخِرَة
(Rappel : آ = أ + ا)

Règle n°22
2. La deuxième possibilité, c’est lorsque que la Hamza est sur la pointe du Alif et du coup on la prononcera normalement « Al-Akram »

Règle n°23
Calligraphie du Alif Lam sur certains mots, tel que : الجُنود

Règle n°24
Une autre calligraphie de la lettre م, tel que : مَرْضِیَّةً

Règle n°25
On avait vu précédemment que lorsque l’on s’arrête sur un mot qui a Fathatayn,on prononce le Alif 2 temps (Al-3iwad) exception faite sur un mot qui à la lettre ة car lorsque l’on s’arrête sur un ة, il devient un ه tel que :
حامِیَھْ

Règle n°26
Cette petite étoile est un Rub, c’est l’équivalent 1/4 de Hizb (soit 2,5 pages), pour rappel 1 Hizb = 10 pages et un Juzz = 20 pages, le Coran a donc 60 hizbs soit 30 juzz.

Règle n°27
On peut retrouver ce symbole de prosternation 15 fois dans le Coran, cela indique qu’il faut se prosterner. le trait quant à lui indique ce pourquoi on se prosterne.

Règle n°28
Le Alif Maqsoura peut également être un support pour le fathatayn du coup on le lira normalement, tel que :
ھُداً

Règle n°29
Ce petit « Mim » est un des 6 signes d’arrêts dans le Coran. Ce signe indique qu’il est obligatoire de s’arrêter !
Arrêt obligatoire.

Règle n°30
Ce petit « س » indique qu’il est obligatoire de s’arrêter; d’un Arrêt silencieux sans reprise de souffle.

Règle n°31
Ce petit « ق » indique qu’il est préférable de s’arrêter mais que il est permis de continuer la lecture.

Règle n°32
Ce petit « ج » indique qu’il est autorisé de s’arrêter ou de continuer la lecture.

Règle n°33
Ce petit « ص » indique qu’il est préférable de continuer la lecture mais que l’arrêt est permis.

Règle n°34
Ce petit « لا » indique qu’il est obligatoire de continuer la lecture et interdit de s’arrêter.

Règle n°35
Ces 3 petits points se trouvant par paire, indiquent que l’arrêt est possible à l’un des deux groupes de points au choix, mais pas les deux.

Règle n°36
Calligraphie du « م » tel que :
رَحیماً

Règle n°37
On avait vu que petit signe représente un « ي » sauf que cette fois il se lira 4/5 temps.

Règle n°38
Calligraphie du « ل » dans certains mots, tel que :
قالَ


Règle n°39
Dans ces deux cas on ne prononcera pas le « و » tel que :
– الْحَیَاةِ
– الصّلَاة

Règle n°40
Ce petit « م » que l’on peut retrouver au dessus du « ن » (ayant un soukoun) et étant suivi de la lettre « ب » signifie que l’on va transformer le « ن » en « م », le tout en appliquant le nasillement. Tel que : مِمْ بَعْدِ Il s’agit d’une règle de Tajwid, se nommant « Al-Qalb » (La Substitution).

Règle n°41
Même cas possible pour le Tanwin, tel que l’on prononcera :
ةُمْ

Règle n°42
Pour faire la liaison d’un Tanwin avec une lettre ayant une « Chadda » on ajoutera une Kasra au Tanwin tel que l’on prononcera :
شَیْئَنِ تَّخَذَھا


Règle n°43
Voici les deux calligraphie du Damatayn : ٌ
Pour conclure
Louanges à Allah, qui a facilité ce travail afin qu’il soit utile au plus grand nombre. En espérant que tu as pu comprendre et découvrir de nouvelles notions dans l’approche de la lecture du Coran par le biais de cette page.
Ma seule demande que j’ai envers toi est que tu partages le plus possible ce travail afin que cela soit une science utile que je laisse derrière moi une fois dans ma tombe telle la parole de notre bien aimé :
Le Prophète ( صلى لله علیھ وسلم ) a dit :
« Quand le fils d’Adam meurt, son oeuvre s’arrête sauf dans trois choses :
- Une aumône continue.
- Une science dont les gens tirent profit.
- Un enfant pieux qui invoque pour lui. »
De la part de votre Frère en Allah,
Bastien (Yaseen Ibn Adam)
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