Apprendre à lire

Retranscription écrite

Donc à présent on va voir ensemble une nouvelle règle, qui est celle de la chadda. Elle s’apparente par un petit signe ressemblant à un “W” au dessus de la lettre et qui vient soit avec une fatha, soit une kasra, soit une damma. Mais elle ne peut pas venir avec une soukoun et nous allons voir pourquoi.

Avant ceci, nous allons voir qu’est-ce que la chadda ? Quel est son impact sur la lecture ? Il s’agit tout simplement du dédoublement de la lettre sur laquelle elle se trouve. A titre d’exemple, si on a une chadda sur la lettre arabe “bè”, cela signifie que l’on a deux “bè” à la suite et qu’elles ont fusionnées ensemble.

Concrètement pour la lecture, la règle générale est que sur le premier bè on a une soukoun, tandis que sur le deuxième on aura la voyelle qui accompagne la chadda dans son écriture finale.

Dans les exemples de cette vidéo, chaque lettre est accompagné d’une fatha. Un bè avec une chadda et une fatha, c’est comme si on avait un bè avec une soukoune suivi d’un bè avec une fatha. On a fusionné les deux bè, ce qui nous donne un seul bè avec une chadda et une fatha.

Quel impact cela a sur la lecture ? C’est qu’on va appuyer sur la lettre. Comme vous pouvez le remarquer dans ce tableau, je n’ai pas mis de chadda sur la hamza car cela est tout simplement impossible en langue arabe.

Donc on débute directement avec la deuxième lettre qui est le bè. Et avant de commencer, comme dans le tableau pour la soukoun, avant chaque lettre où est situé une chadda je mets une lettre avec une fatha afin de pouvoir la prononcer.

Pourquoi ceci ?

Car on a dit que l’orsqu’il y a une chadda au dessus d’une lettre, c’est comme si il y avait deux fois la même lettre. La première lettre serait avec la soukoun et la deuxième avec la voyelle courte qui accompagne la chadda. La première lettre étant avec une soukoun, et en arabe un mot ne pouvant pas commencer par une soukoun, voilà pourquoi on a fait précéder cette lettre avec une chadda par une lettre avec une voyelle afin de pouvoir la prononcer.

Sans plus tarder, nous allons mettre en pratique cette règle et nous allons lire ensemble. Répétez après moi : [Le professeur lit les lettres]. èbbè, donc on appuit sur le bè. èttè, on fait comme si il y avait deux tè. èt + tè, en faisant la liaison cela donne èttè.

ètthè, èddjè, èhhè, èkhkha. Deuxième ligne : èddè, èddhè, èrra, èzzè, èssè, èchchè, èssa, èdhdha, èththa, èdhdha, è3a3a, èghagha, èffè, èqqa. Dernière ligne : èkkè, èllè, èmmè, ènnè, èhhè, èwwè, èyyè.

Donc voilà pour la chedda, je vous dis à tout de suite pour les exercices de mise en pratique de cette nouvelle règle.

Pour aller plus loin, apprenez à lire l’arabe sans voyelles en cliquant ici.

Fichiers de l’exercice
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