Comment apprendre l’alphabet arabe ?

“ Pour moi c’est du chinois ! “ Bien qu’il s’agisse de la langue arabe, c’est peut-être la première chose qui vous vienne à l’esprit à la vue d’un texte écrit en arabe.

C’est compréhensible, car notre alphabet (le français) est complètement différent de celui de la langue arabe et cela peut paraître complexe au premier abord.

Cependant, avec une méthodologie claire et efficace, apprendre l’alphabet et donc à lire l’arabe, se révèlera être très facile.

Si vous souhaitez apprendre l’arabe facilement, suivez dans l’ordre les étapes qui répondent à ces questions :

  • Qu’est-ce que l’alphabet arabe ?
  • Comment se prononcent les lettres ?
  • Quelle méthodologie choisir ?
  • L’alphabet et ensuite ?
  • Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ?

Etape 1/ A savoir avant de commencer l’apprentissage

Pour ne pas foncer tête baissée dans l’apprentissage, voici une série d’informations importantes à connaître.

Des informations qui s’intègrent dans un contexte où notre langue maternelle est le français.

Les 3 bases

Avant toute chose, vous devez savoir que l’alphabet arabe se distingue de notre alphabet sur plusieurs points. Parmi les différences les plus visibles :

  • il se lit et s’écrit de droite à gauche, contrairement au français qui se lit de gauche à droite ;
  • la notion de lettre minuscule et majuscule n’existe pas ;
  • il ne comporte que des consonnes.

En arabe, on appelle les lettres de l’alphabet des hourouuf (حُرُوف).

Toutes ces hourouuf (الحُرُوف) sont donc des consonnes.

Un alphabet ne se composant que de consonnes se nomme un abjad.

 

Evolution de l’alphabet arabe

Pour pouvoir prononcer les mots en arabe, on devra ajouter aux lettres de base des voyelles, appelées harakaat (حَرَكَات), qui sont elles indépendantes de l’alphabet.

A l’origine, ces voyelles étaient implicites et ne s’écrivaient pas.

Le lecteur devait connaître la langue arabe pour pouvoir lire correctement.

Mais au fil du temps, l’écriture a évolué et ces voyelles se sont matérialisées sous forme de petits signes.

En associant les lettres de l’alphabet avec des voyelles, la lecture des mots se fera de manière syllabique, chaque lettre formant avec sa voyelle une syllabe.

Combien de lettres dans l’alphabet arabe ?

Certains vous diront que l’alphabet arabe est composé de 28 lettres, quand d’autres diront qu’il y en a 29.

Cette divergence est due à la manière de considérer le alif et la hamza :

  • Si l’on part du principe que le alif avec sa hamza forment une seule et même lettre, l’alphabet arabe comporte 28 lettres.
  • Par contre, s’il l’on dissocie le alif de la hamza, on obtient deux lettres distinctes, portant le total des lettres de l’alphabet arabe à 29.

Etape 2/ Apprendre comment prononcer les lettres

La toute première marche de votre apprentissage consistera à lire les lettres de l’alphabet à l’aide d’un tableau.

Si vous observez la manière dont sont classées les lettres de l’alphabet arabe, vous remarquerez qu’elles sont regroupées par ressemblance physique.

Par exemple, l’écriture des lettres (ج), du (ح) et du (خ) est très similaire.

Exemple avec les lettres (de droite à gauche) djim, ha et kha.

Chaque lettre de l’alphabet arabe porte un nom, comme dans beaucoup d’alphabet.

Sachez qu’au vous pourrez rencontrer des difficultés à les prononcer. Ne vous inquiétez pas, c’est tout à fait normal.

L’alphabet arabe fait appel à des sons différents de ceux que vous utilisez d’habitude dans la langue française.

Tout élève débutant passe par cette étape et rencontre les mêmes difficultés.

Dans le tableau de cette vidéo, le professeur a retranscrit chaque lettre en phonétique pour vous permettre de suivre plus facilement sa lecture.

Cette retranscription phonétique va disparaître très rapidement dans les prochaines vidéos si vous décidez de suivre les cours gratuits d’apprentissage de la lecture.

Chaque lettre possède un point d’articulation bien précis qui rend sa prononciation différente des autres.

Cela signifie que pour les prononcer, nous devons solliciter des zones différentes de l’appareil phonatoire.

Les principaux points d’articulation se répartissent en 5 grandes catégories :

  • la gorge
  • la langue
  • le nez
  • les lèvres
  • le vide à l’intérieur de la bouche.

Dans la vidéo ci-dessus, le professeur lit chaque lettre et vous laisse un laps de temps afin que vous puissiez répéter après lui à voix haute.

Exercez-vous d’abord en vous aidant de la phonétique, puis répétez en ne regardant que la lettre écrite en arabe.

↪ Ce procédé vise à stimuler vos sens auditifs et visuels.

En effet, dans un premier temps la phonétique vous donne seulement un aperçu de la manière dont la lettre doit être prononcée.

Puis, en vous concentrant uniquement sur la lettre en arabe, vous allez habituer votre oreille à sa prononciation et allez associer ce son à une image, c’est-à-dire la lettre en elle-même.

Etape 3/ Techniques de mémorisation de l’alphabet

Ci-dessous, nous allons partager avec vous plusieurs façons d’apprendre l’alphabet.

Choisissez le rythme et la méthode qui vous convient le mieux, adaptée à vos capacités et votre emploi du temps.

Les différents rythmes pour apprendre l’alphabet arabe rapidement

Ci-dessous, je vais vous présenter 3 différents rythmes pour apprendre l’alphabet :

  • En 4 jours
  • En 1 semaine
  • En 2 semaines

Apprendre l’alphabet en 4 jours

La première méthode consiste à apprendre l’alphabet très rapidement : en seulement 4 jours.

 

Pour exposer cette méthode et nous repérer facilement, référons-nous au tableau présent ci-contre.

Ce tableau regroupe les 28 lettres de l’alphabet arabe. Ces lettres sont réparties sur 4 lignes comprenant chacune 7 lettres. 

En apprenant 7 lettres et donc 1 ligne par jour, vous aurez mémorisé l’alphabet en l’espace de 4 jours. 

 

Apprendre l’alphabet en 1 semaine

Gardons le tableau utilisé par notre professeur plus haut.

 

Admettons que vous commenciez votre apprentissage le lundi à raison de 4 lettres par jour.

Vous aurez mémorisé de cette manière l’alphabet entièrement en 7 jours, soit une semaine :

  • Lundi : (أ) (ب) (ت) (ث)
  • Mardi : (ج) (ح) (خ) (د)
  • Mercredi : (ذ) (ر) (ز) (س)
  • Jeudi : (ش) (ص) (ض) (ط)
  • Vendredi : (ظ) (ع) (غ) (ف)
  • Samedi : (ق) (ك) (ل) (م)
  • Dimanche : (ن) (ه) (و) (ي)

 

Apprendre l’alphabet en 2 semaines

Si vous trouvez que ce rythme de 7 jours est trop élevé, prenez votre temps en apprenant l’alphabet en 2 semaines.

 

Toujours à l’aide de notre tableau référent, voyons comment se découperait cet apprentissage.

Si vous apprenez 2 lettres par jour, vous mémoriserez la moitié de l’alphabet en 1 semaine.

A la fin de la deuxième semaine vous aurez complété le tableau et donc appris l’alphabet en 14 jours.

Maintenant que nous avons vu les rythmes idéaux, découvrons comment apprendre concrètement.

 

 

Méthodologie d’apprentissage

Je vais vous partager ci-dessous la méthode d’apprentissage que je recommande pour apprendre l’alphabet.

Avant de commencer, munissez-vous d’un cahier et d’un crayon (ou stylo).

  • Écrivez au jour le jour les lettres que vous devez mémoriser sur votre cahier.
  • A chaque fois que vous écrirez une lettre, prononcez-la à voix haute. Prenez soin de vous référez à la vidéo afin de connaître la manière de la prononcer.

Exemple : Prenons la méthode d’apprentissage en deux semaines :

Dans ce rythme d’apprentissage, je dois apprendre 2 lettres par jour.

Le procédé est le suivant :

  • J’écoute comment prononcer les 2 premières lettres dans la vidéo vue plus haut.
  • J’écris sur mon cahier la lettre èlif en la prononçant à voix haute à chaque fois que je l’écris.
  • Je procéderai de la même façon pour le bè (ب), ainsi que pour toutes les autres lettres, les autres jours.

💡 Lors de votre apprentissage quotidien, écrivez et répétez les lettres autant de fois que nécessaire afin de les retenir.

Plus vous ferez de ligne, plus vous pourrez progresserez rapidement et aurez des facilités :

  • à écrire la lettre
  • à la prononcer
  • à vous rappelez d’elle les jours suivants.

↪ Le lendemain, avant de commencer l’apprentissage des deux lettres suivantes, passez en revue celles apprises précédemment.

En procédant ainsi, vous retirerez deux grands bénéfices :

  • vous révisez et ainsi consolider vos acquis
  • dans le cas où vous auriez oublié une lettre, ou fait une erreur de prononciation, vous pourrez la perfectionner en la travaillant de nouveau.

Pour réviser, procédez de la même manière que lors de votre apprentissage en écrivant et prononçant à voix haute les lettres.

Apprendre encore plus facilement avec la répétition espacée

Notre cerveau ne peut pas retenir toutes les informations que nous lui donnons et en général il oublie très vite ce qu’il a appris.

D’autant plus si l’on ne révise pas.

Après quelques heures vous aurez oublié une grande partie de ce que vous avez appris et la quasi-totalité après quelques jours.

Mais si cette information revient à intervalles réguliers elle finira pas s’ancrer dans votre mémoire. 

Pour optimiser au maximum votre apprentissage, ne passez pas à côté de la méthode dite de “ la répétition espacée “.

Mais qu’y a-t-il derrière cette appellation ?

Si l’on fait en sorte de répéter l’information au moment où l’on est sur le point de l’oublier, on va stimuler notre mémoire.

Plus on aura de facilité à rechercher et ressortir l’information, plus on éloignera dans le temps l’intervalle entre chaque répétition.

C’est le principe de la répétition espacée.

De nombreuses études ont démontré l’efficacité de cette méthode. En l’intégrant à votre apprentissage, le temps devient votre allié et vous révisez efficacement en programmant vos révisions. 

La répétition espacée sera utilisée en parallèle de la méthode alliant l’écoute, l’écriture et la répétition orale que nous avons détaillée plus haut.

Le processus d’apprentissage sera certes plus long dans le temps, mais de cette manière vous stimulerez tout ce que requiert une mémorisation optimale : 

  • l’ouïe : par l’écoute de la prononciation de votre professeur ;
  • la vue : par l’écriture des lettres ;
  • l’oral : par la répétition des lettres à haute voix ;
  • la révision : par la répétition espacée.

En somme, une mise en pratique complète.

Cependant, vous conviendrez que déterminer le moment où on est sur le point d’oublier ce que l’on a appris n’est pas chose facile. Les avancées technologiques modernes ont résolu ce problème. 

Parmi celles-ci, le logiciel/application Anki qui vous facilite la tâche et se charge de calculer pour vous ce moment critique par le biais d’un algorithme de répétition espacé.

Anki est très simple à utiliser et vous permet :

  • de créer vos propres cartes de révision
  • de télécharger des paquets de cartes prêts à l’emploi (fournies dans notre programme pour devenir arabophone)
  • de synchroniser toutes vos cartes en ligne sur Ankiweb pour en profiter sur d’autres appareils.

Chaque paquet contient des cartes virtuelles recto-verso auxquelles vous pouvez ajouter un son ou une image.

D’un côté la question et de l’autre la réponse.

Selon la facilité avec laquelle vous répondrez, il s’agit d’être le plus honnête possible, le logiciel calculera l’intervalle idoine avant la prochaine répétition et vous en informera le jour venu.

A noter que Anki est disponible gratuitement sur tous les supports et logiciels d’exploitation, hormis la version iOS qui est payante (24.99 euros).

Exercice de vérification des acquis

Une fois que vous aurez appris toutes les lettres de l’alphabet, vous avez rendez-vous avec votre professeur sur cette vidéo pour un exercice de vérification des acquis. 

Dans cet exercice, vous serez face à un tableau composé 4 lignes de 7 lettres comme celui de votre apprentissage, sauf que les lettres de ce dernier ne seront plus dans l’ordre mais mélangées.

Le professeur vous demandera de mettre la vidéo sur pause et de lire la première ligne entièrement.

Suite à cela, redémarrez la vidéo pour écouter la correction et comparez avec votre lecture. Vous devrez répéter cette opération pour chaque ligne.

En mémorisant des éléments dans un ordre précis, il y a de grande chance que vous soyez capable de les réciter de la même manière, comme une comptine. Mais une fois sorti de cette zone de confort, votre mémoire sera mise à l’épreuve.

C’est le but de cet exercice.

Si vous êtes capable de lire les lettres correctement malgré qu’elles soient dans le désordre, vous pourrez considérer l’alphabet comme acquis et passer à la deuxième phase de votre apprentissage.

Après avoir appris l’alphabet complet, que faire ?

A cette étape de votre apprentissage vous avez certes mémorisé l’alphabet.

Mais pour le moment, vous ne pouvez pas encore lire l’arabe car ce que vous avez appris ne concerne que les lettres isolées. C’est-à-dire lorsqu’elles ne sont pas dans un mot.

Pour pouvoir lire l’arabe, vous devez désormais apprendre l’écriture de ces lettres lorsqu’elles sont intégrées à des mots ; mot qui composeront eux-mêmes des phrases.

En effet, les lettres de l’alphabet telles que vous les avez apprises s’écrivent de manières différentes selon :

  • qu’elles se situent au début, au milieu ou à la fin d’un mot ;
  • qu’elles s’attachent ou pas avec les autres lettres.

Voyons ensemble les lettres en fonction de leurs positions dans le mot.

Les lettres en début, milieu et fin de mots

En fonction de sa place dans un mot, une lettre a plusieurs manières de s’écrire. Une lettre peut se situer :

  • au début d’un mot
  • au milieu d’un mot
  • à la fin d’un mot.

Par exemple, lorsque la lettre 3ain (ع) est isolée, vous avez appris qu’elle s’écrit de cette façon : ع.

Mais comment va-t-on écrire le 3ain (ع) s’il est au début d’un mot ? Au milieu d’un mot ? A la fin d’un mot ?

  • Au début d’un mot le 3ain (ع) s’écrit (عـ).
  • Au milieu il s’écrit (ـعـ).
  • Et à  la fin il s’écrit (ـع).

Maintenant, mettons-nous en situation avec 3 mots contenant la lettre 3ain (ع) mais à un endroit différent.

Précisons que l’important ici n’est pas de lire le mot, mais d’observer l’écriture de la lettre en fonction de sa place :

  • (عين) : ici le 3ain (ع) est au début du mot ;
  • (معي) : ici le 3ain (ع) est situé au milieu du mot ;
  • (مع) : ici le 3ain (ع) est à la fin du mot.

Comme vous pouvez le constater, la lettre 3ain (ع) s’écrit différemment selon la place qu’elle occupe dans le mot et il en sera de même pour toutes les autres lettres de l’alphabet.

Pour les apprendre, utilisez notre tableau récapitulatif de toutes les lettres de l’alphabet et la manière dont elles s’écrivent, qu’elles soient isolées, au début, au milieu ou à la fin d’un mot.

Choisissez le rythme qui vous convient et procédez comme pour

l’alphabet :

  • écrivez les lettres à apprendre quotidiennement dans votre cahier ;
  • prononcez-les à voix haute à chaque fois que vous les écrivez selon leurs positions dans les mots ;
  • répétez cela autant de fois que nécessaire.

Une fois que vous aurez appris les lettres en fonction de leurs positions, passez à l’étape suivante qui consiste à apprendre par cœur les lettres qui ne s’attachent pas.

Les lettres qui s’attachent et ne s’attachent pas

Nous venons de voir que les lettres de l’alphabet s’écrivent différemment selon la place qu’elles ont dans un mot.

Sachez que parmi ces lettres, certaines ne s’attachent jamais avec la lettre qui les suit. Pour faire très simple, imaginez un enfant qui refuserait de donner la main à son camarade de gauche.

Cela ne concerne qu’un petit groupe de lettres. Sur les 28 lettres que compte l’alphabet arabe seulement 6 ne s’attacheront jamais avec la lettre suivante. Quelles sont-elles ? Il s’agit des lettres :

  • èlif (أ)
  • dèl (د)
  • dhèl (ذ)
  • ra (ر)
  • zay (ز)
  • waw (و)

Par exemple le èlif (ا), nous savons désormais qu’il s’écrit  :

  • au début du mot : (أ)
  • au milieu du mot : (ـأ)
  • à la fin du mot : (ـأ).

Le èlif (أ) a la particularité de ne  jamais s’attacher avec la lettre qui le suit. Cela concerne 2 cas :

  • s’il débute le mot
  • ou s’il est au milieu du mot.

Dans le cas où il commence le mot, le èlif (أ) s’écrit comme s’il était isolé : (أ).

Et s’il est au milieu du mot, il s’écrit de la même manière que s’il était à la fin : (ـأ).

Voyons comment cela se matérialise dans un mot :

  • (أمر) : le èlif (أ) est au début du mot, il est écrit de manière isolée ;
  • (فأس) : le èlif (أ) est au milieu, il est attaché avec la lettre qui le précède, mais pas avec celle qui le suit.

Comprenez bien que le èlif (أ) et la lettre qui le suit ne sont jamais attachées, mais cela ne l’interdit pas d’être relié à la précédente – comme dans le 2ème exemple (فأس) – tant qu’elle n’est pas un membre du groupe des 6.

Pour les 5 autres lettres c’est exactement la même chose ; le dèl (د), le dhèl (ذ), le ra (ر), le zay (ز) et le waw (و) :

  • ne s’attachent en aucun cas avec la lettre suivante ;
  • mais peuvent être attachées à la lettre précédente.

Hormis ces six lettres, toutes les autres seront liées entre elles de part et d’autre, à condition bien entendu de ne pas être précédées par une des 6 lettres qui ne s’attachent jamais en leur fin.

Maintenant que ces notions sont acquises, passons à l’apprentissage des éléments permettant de pouvoir vraiment prononcer des mots : les voyelles.

Les voyelles en arabe

Souvenez-vous, au début de notre article nous avons dit que toutes les lettres de l’alphabet arabe sont des consonnes qui pour pouvoir être prononcées ont besoin de voyelles appelées harakaat (حَرَكَات) en arabe.

Ces voyelles apparaissent sous forme de petits signes (accents) que l’on écrit au-dessus ou en dessous des lettres. Elles se répartissent en 4 grandes familles :

  • les voyelles courtes
  • la voyelle muette
  • les voyelles longues
  • les voyelles doublées.

Afin d’entendre la prononciation des lettres avec les voyelles, je vous invite à suivre la leçon dispensée en live ici par notre professeur.

1/ Les voyelles courtes

Les voyelles courtes sont les voyelles de base. Elles sont au nombre de 3 :

  • la fatha (الْفَتْحَةُ)
  • la kasra (الْكَسْرَةُ)
  • la dâmma (الضَّمَّةُ)

Chacune de ces voyelles a une écriture différente et produit un son  différent. Pour nous mettre en situation, prenons la lettre bè (ب).

  • La première voyelle, la fatha, produit le son “ è “ et se présente sous la forme d’un accent que l’on place au-dessus de la lettre : (بَ).

La lettre bè (ب) avec la fatha (بَ) se prononcera “ bè “.

  • La kasra procure le son “ i “ et s’écrit en dessous de la lettre : (بِ).

La lettre “ bè “ (ب) accompagnée de la kasra (بِ) se prononcera “ bi “.

  • La dâmma émet le son “ ou “ et ressemble à un petit 9 que l’on écrit au-dessus de la lettre : (بُ).

La lettre “ bè “ (ب) avec la dâmma (بُ) se prononcera “ bou “.

Précisons qu’une lettre ne peut pas avoir deux voyelles différentes au même moment. On prononcera toujours une lettre avec une seule voyelle. Par exemple (بَبُبِ) se lit “ bèboubi “ :

  • une lettre-une voyelle : (بَ) bè
  • une lettre-une voyelle : (بُ) bou
  • une lettre-une voyelle : (بِ) bi.

2/ La voyelle muette

Il n’y a qu’une seule voyelle muette : le soukoun (السُّكُونُ). Il est représenté par un petit cercle au-dessus de la lettre : (بْ).

C’est la seule voyelle qui ne s’écrit jamais sur la première lettre d’un mot.

Le soukoun est une voyelle muette car il ne produit pas de son en lui-même.

Si une lettre est accompagnée d’un soukoun on entendra seulement le début de celle-ci.

Comment prononce-t-on la lettre bè (ب) si elle a un soukoun ?

Pour comprendre la prononciation de lettre bè (ب) lorsqu’elle a un soukoun (بْ), précédons-la d’un èlif avec une fatha (أَب) :

(أَبْ) se prononcera “ èb “.

ِCe sera la même chose si l’on remplace le èlif (أَ) qui précède le bè (ب) par une autre lettre ou une autre voyelle.

Le bè avec un soukoun (بْ) précédé :

  • d’un bè (ب) avec une fatha (بَ) se prononcera : “ bèb “ (بَبْ)
  • d’un tè (ت) avec une kasra (تِ) se lira : “ tib “ (تِبْ)
  • d’un jim (ج) avec une dâmma (جُ) : “ joub “ (جُبْ).

3/ Les voyelles longues

Les voyelles longues sont également appelées “ prolongations “ ou moudoud (مُدُودٌ) en arabe.

Elles sont au nombre 3 :

  • le èlif de prolongation (ـا)
  • le wèw de prolongation (ـو)
  • le yè de prolongation (ـي).

Comme leur nom l’indique, les voyelles de prolongation servent à prolonger.

Très bien, mais que vont-elles prolonger ? Les voyelles longues vont prolonger la voyelle de la lettre qui les précèdent. C’est à dire qu’à l’oral, le temps de prononciation sera plus long.

On comprend de cela que les voyelles longues ne débutent jamais un mot, car nous avons dit qu’elles prolongent la voyelle qui les précèdent.

Par contre, nous les retrouverons aussi bien au milieu qu’à la fin des mots.

Chaque voyelle possède sa propre prolongation.

Pourquoi y en a-t-il que 3 ? Le soukoun ne produisant pas de son, il est impossible de le prolonger. Tout simplement.

  • Le èlif de prolongation sert à prolonger le son “ è “ de la fatha : èè (ـَا).

Si la lettre bè (ب) porte une fatha (بَ) et qu’elle est suivie d’un èlif de prolongation (بَا), elle se prononce “ bèè “.

Exemple d’un mot contenant un èlif de prolongation précédé d’une fatha : (بَاب) bèèb.

  • Le wèw de prolongation va prolonger le son “ ou “ produit par la dâmma : ouu (ـُو).

Si la lettre bè (ب) possède une dâmma (بُ) qui est suivie d’un wèw de prolongation (بُو), elle se prononce “ bouu “.

Exemple d’un mot s’écrivant avec un wèw de prolongation précédé d’une dâmma : (رُوح) rouuh.

  • Le yè de prolongation sert à prolonger le son “ i “ de la kasra : ii (ـِي).

Si sous la lettre bè (ب) il y a une kasra (بِ) et qu’elle est suivie d’un yè de prolongation (بِي), elle se prononce “ bii “.

Exemple d’un mot ayant un yè de prolongation précédé d’une kasra : (رِيح) riih.

Sachez que les voyelles longues sont très importantes dans la langue arabe. Le sens d’un mot peut complètement changer  :

  • si l’on oublie de prononcer une prolongation
  • si l’on ajoute ou supprime une prolongation à un mot.

Aussi, lorsque vous apprendrez du vocabulaire arabe, prenez soin de prononcer les mots de la bonne manière dès le début.

Car il est difficile de corriger une faute que l’on a apprise.

Pour que votre interlocuteur vous comprenne facilement, allongez les voyelles quand il le faut et n’ajoutez pas de prolongation là où il n’y en a pas.

Notons que les voyelles longues, bien qu’étant des lettres, s’écrivent sans voyelle.

Si une fatha, une kasra ou une dâmma apparaît sur une de ces trois lettres, elles ne seront plus considérées comme des prolongations, mais comme une simple lettre avec sa voyelle. Exemple : (سَأَلَ) sa-ala.

Faites également attention à ce que la voyelle qui précède ces 3 lettres soit celle qui leur correspond. Si ce n’est pas le cas, il n’y a pas de prolongation à faire.

Exemple : (بَيْع) bay3.

Voyons maintenant un autre cas de figure concernant les voyelles.

4/ Les voyelles doublées

Les voyelles doublées sont appelées tanwin (تَنْوِِين) en arabe et sont au nombre de 3 :

  • le tanwin dâmma (التَّنْوِينُ بِالضَّمَّةِ)
  • le tanwin fatha (التَّنْوِينُ بِاْلفَتْحَةِ)
  • le tanwin kasra (التَّنْوِينُ بِالْكَسْرَةِ)

Il faut savoir qu’un tanwin ne peut pas être au début ni au milieu d’un mot, on le retrouvera toujours à la fin d’un mot.

A l’oral, le tanwin est comparable à un noun avec un soukoun (نْ) :

  • le tanwin dâmma (التَّنْوِينُ بِالضَّمَّةِ) se prononce “ oun “
  • le tanwin fatha (التَّنْوِينُ بِاْلفَتْحَةِ) se prononce “ an “
  • le tanwin kasra (التَّنْوِينُ بِالْكَسْرَةِ) se prononce “ in “.

A l’écrit, le tanwin est représenté à la fin d’un mot par deux voyelles identiques l’une à côté de l’autre. Observons le mot “ bèèb “ (بَاب) se terminant par des voyelles doublées :

  • bèèboun (بَابٌ)
  • bèèban (بَابًا)
  • bèèbin (بَابٍ).

Vous aurez peut-être remarqué que le le tanwin fatha (التَّنْوِينُ بِاْلفَتْحَةِ) était accompagné d’un èlif : (بَابًا). C’est la manière dont il s’écrit, n’essayez pas de faire une prolongation, c’est impossible !

Vous savez désormais tout ce qu’il faut savoir sur les voyelles, passons à la suite concernant les lettres arabes.

Les lettres lunaires et solaires

Comme vous le savez maintenant, l’alphabet arabe est composé de 28 lettres. Ces lettres se divisent en 2 catégories de 14 lettres chacune :

  • les lettres lunaires
  • les lettres solaires.

Pourquoi est-il important de savoir si une lettre est solaire ou lunaire ?

Cette notion sera primordiale pour la lecture et la prononciation d’un mot lorsqu’on lui ajoute un èlif et un lèm (أل) à son début.

Selon que la première lettre est lunaire ou solaire, le lèm (ل) du èlif lèm (أل) se prononcera ou pas quand il sera ajouté au début d’un mot.

Qu’est-ce que le èlif wa lèm (أل) ?

Sans entrer dans les détails car ce n’est pas le sujet, le èlif wa lèm (أل) est l’équivalent des articles définis “ le/la/les “ en français.

Le lèm (ل) du èlif wa lèm (أل) ne se prononcera pas de la même manière selon que le mot commence par une lettre lunaire ou une lettre solaire.

  • Commençons par la catégorie la plus simple des deux : les lettres lunaires. Lorsqu’un mot auquel on a ajouté un èlif wa lèm (أل) commence par une lettre lunaire, le lèm (ل) se prononcera normalement.

Par exemple : qamar (قَمَر).

Le mot “ qamar “ (قَمَر) commence par une lettre lunaire, le qaf (ق). Si l’on ajoute le èlif wa lèm (أل) au mot “ qamar “ (قَمَر), on prononce le lèm (ل) normalement : al qamar (الْقَمَر).

Les lettres lunaires représentent la moitié des lettres de l’alphabet, c’est-à-dire 14 : (أ, ب, ج, ح, خ, ع, غ,, ف, ق, ك, م, ه, و, ي).

A chaque fois que l’on ajoute un èlif wa lèm (أل) à un mot débutant par une des ces 14 lettres, le lèm (ل) sera prononcé.

  • Intéressons nous maintenant à la deuxième catégorie des lettres de l’alphabet : les lettres solaires.

Les lettres solaires sont légèrement plus complexes que les lettres lunaires. Pour comprendre leurs spécificités, nous allons procéder par étape.

Que se passe-t-il lorsqu’un mot auquel on a ajouté le èlif wa lèm (أل) commence par une lettre solaire ?

  1.  Le lèm (ل) du élif wa lèm (أل) ne se prononce pas même s’il reste écrit.
  2. On passe directement à la lecture de la première lettre du mot.
  3. Sur cette lettre, on ajoute un petit signe en forme de vague que l’on appelle une chadda (شَدَّة).
  4. La chadda (الشَّدَّة) représente le doublement de la lettre et indique que l’on doit appuyer sur sa prononciation comme s’il y en avait deux.

Par exemple : shams (شَمْس).

Le mot “ shams “ (شَمْس) commence par une lettre solaire, le shiin (ش). Si l’on ajoute le èlif wa lèm (أل) au mot “ shams “ (شَمْس), on ne prononcera pas le lèm (ل) et on lira la première lettre du mot avec une chadda (شَدَّة), c’est-à-dire en appuyant dessus : a-sshams (الشَّمْس).

Les lettres solaires représentent la deuxième moitié de l’alphabet arabe :

(ت, ث, د, ذ, ر, ز, س, ش, ص, ض, ط, ظ, ل, ن).

Si l’on ajoute un èlif wa lèm (أل) à un mot commençant par une de ces 14 lettres, le lèm (ل) ne se prononce pas et la première lettre du mot doit être doublée en insistant dessus.

Afin de pouvoir prononcer correctement le èlif wa lèm (أل) avec les lettres lunaires, suivez le cours du professeur Nazmi dans cette vidéo :

Pour assimiler la notion des lettres lunaires et solaires, vous devez bien entendu les apprendre par cœur.

Mais si vous avez un doute sur la prononciation d’une lettre, vous pourrez toujours y parvenir par déduction.

Sachez que les Arabes appréciaient particulièrement les choses faciles à prononcer.

C’est ainsi que l’on se rendra vite compte qu’il est difficile de prononcer le lèm (ل) lorsqu’il est suivi de la lettre shiin (ش) : al shams (الْشَمس).

Ici, le fait de prononcer le lèm (ل) est lourd sur la langue. On en déduit donc que c’est une lettre solaire : asshams (الشَّمْس).

A l’inverse, on ressentira tout de suite que prononcer le qaf (ق) en appuyant dessus en omettant le èlif (ل) n’est pas fluide : aqqamar (القَّمَر). Alors que prononcer le lèm (ل) sera beaucoup plus simple et naturel. On en déduit donc que c’est une lettre lunaire : al qamar (القَمَر).

Mais au fait, pourquoi appelle-t-on ces lettres ainsi ?

Certains disent que cela vient du fait que les étoiles apparaissent la nuit avec la lune alors qu’elles ne sont pas visibles avec le soleil.

Le lèm (ل) serait l’équivalent des étoiles et les lettres lunaires l’équivalent de la lune.

De la même manière que les étoiles apparaissent avec la lune, le lèm (ل) se prononce avec les lettres lunaires.

Par contre, tout comme les étoiles ne sont pas visibles avec le soleil, le lèm (ل) ne se prononce pas avec les lettres solaires. Voilà pour la petite histoire.

Cependant, d’autres disent que cela n’a rien à voir.

Plutôt, on les a appelé ainsi pour indiquer la manière de prononcer le èlif wa lèm (أل).

En arabe, les lettres lunaire se disent “ al hourouf al qamariyya “ (الحُرُوفُ الْقَمَرِيَّة), et comme vous le remarquez, on a prononcé le lèm (ل).

Toutes les lettres faisant partie des hourouf al qamariyya (الحُرُوفُ الْقَمَرِيَّة) se prononceront de la même manière que “ al qamar “ (الْقَمَر).

Quant aux lettres solaires, cela se traduit en arabe par “ al hourouf a-sshamsiya “ (الحُرُوفُ الشَّمْسِيَّة). Vous pouvez remarquer que le lèm (ل) ne se prononce pas et que l’on a appuyé sur la première lettre du mot.

Toutes les lettres faisant partie des hourouf a-ssahmsiya (الحُرُوفُ الشَّمْسِيَّة) se prononceront comme “ a-sshams “ (الشَّمْس).

Félicitations !

Sans vous en rendre compte, vous connaissez désormais une règle de base dans la grammaire arabe.

En effet, tout comme le èlif wa lèm (أل) est l’équivalent des articles défini “ le/la/les “, le tanwin équivaut quant à lui aux articles indéfinis “ un/une/des “. 

Cela signifie que :

  • bèèboun (بَابٌ) est indéfini car il se termine par un tanwin : “ une porte “ ;
  • èl bèèbou (البَابُ) est défini car il commence par un èlif wa lèm (أل) : “ la porte “.

Apprendre tous ces éléments facilement

Vous serez capable de lire des mots, des phrases et des textes en arabe une fois que vous aurez appris :

  • l’écriture des lettres au début, au milieu et à la fin des mots
  • les voyelles courtes
  • les voyelles longues
  • les voyelles doublées
  • les lettres lunaires et solaires.

Plus vous vous exercerez à lire en arabe, plus vous progresserez rapidement et plus votre lecture deviendra fluide.

Très bien, mais comment apprendre tout cela ?

En utilisant la répétition espacée de la même manière que vous avez appris les lettres de l’alphabet lorsqu’elles sont isolées.

Dans votre apprentissage, procéder par étapes.

Apprenez chaque point l’un après l’autre et dans l’ordre :

  1. Commencez par les voyelles courtes, car elles sont la base et celles que l’on rencontre le plus souvent.
  2. Enchaînez avec les voyelles longues car elles servent à prolonger le son des voyelles courtes.
  3. Ensuite, apprenez les voyelles doublées – appelées tanwin (التَّنْوِين) – que l’on ne retrouve qu’à la fin des mots.
  4. Passer aux lettres lunaires et solaires une fois que vous connaissez tous les types de voyelles.

Les lettres lunaires et solaires seront apprises en dernier, car cette notion est un peu plus complexe que les autres au premier abord.

Mais très vite, vous serez capable de faire la différence entre les deux et leur prononciation avec le èlif wa lèm (أل) se fera naturellement.

  • Donner un exemple de répartition de l’apprentissage

Les erreurs à ne pas faire en apprenant l’alphabet arabe

Pour finir, voici une liste des erreurs les plus fréquentes que commettent les élèves au début de leur apprentissage et qu’il ne faut surtout pas faire :

  • Apprendre uniquement par le biais de la phonétique : Si vous apprenez la langue arabe (les lettres, le vocabulaire) uniquement par le biais de la phonétique vous ferez énormément de fautes de prononciation et vous perdrez beaucoup de temps. 

Que sont nombreux ceux qui, pressés et motivés, ont fourni beaucoup d’efforts en apprenant des sourates du Coran en phonétique et on dû tout recommencer afin de se corriger.

S’ils avaient appris à lire dès le début, ils auraient économisé du temps et de l’énergie.

  • Comparer les lettres arabes et françaises : “ Comparaison n’est pas raison “. Une erreur récurrente est de vouloir comparer les lettres de l’alphabet arabe aux lettres de l’alphabet français. 

Prenez le tableau de l’alphabet arabe et un tableau de l’alphabet français : tous les séparent.

Ce sont des lettres différentes que l’on ne retrouve ni dans l’un ni dans l’autre, tant au niveau de l’écriture que de la prononciation ; les lettres arabes sont toutes des consonnes et sont plus nombreuses, il y a des prolongations, des voyelles courtes, des voyelles longues…

  • Apprendre sans écouter la prononciation des lettres : L’erreur serait de ne se préoccuper que de l’écriture et de la lecture en omettant l’écoute de la prononciation des lettres,

En faisant cela vous ferez énormément de fautes à l’oral et vous serez très mal compris.

  • Vouloir tout apprendre en 1 jour ou en tout cas très rapidement : Également, ne confondez pas vitesse et précipitation. Vous êtes motivé ? Pressé ? Procédez par étapes. 

N’essayez pas de tout apprendre en 1 jour, auquel cas vos bases ne seront pas solides et vous rencontrerez des difficultés.

Ce qui aura pour effet de freiner votre apprentissage et vous perdrez votre motivation. N’oubliez pas que Rome ne s’est pas faite en un jour !

  • Étaler sur plusieurs mois son apprentissage, alors que l’alphabet est très rapide à apprendre.

Si vous étalez votre apprentissage sur plusieurs mois vous ne verrez pas vos progrès de manière significative, vous pourriez être démotivé et tout abandonner.

L’apprentissage de la lecture et de l’écriture n’est pas si compliqué. Ce n’est qu’une étape de votre voyage pour devenir arabophone, soyez constant et régulier et vous pourrez rapidement passer aux étapes suivantes

  • Ne pas pratiquer l’arabe : Enfin, apprendre la langue arabe n’est pas comme apprendre à faire du vélo, ne pas la pratiquer mènera à l’oublier.

Lisez à voix basse ainsi qu’à voix haute pour la prononciation et écrivez régulièrement.

Combien on apprit la langue arabe, certains ont même voyagé pour l’acquérir, mais une fois de retour chez eux ne l’ont pas mis en pratique et on finit par l’oublier ?

Enfin, l’apprentissage de la langue arabe requiert 4 choses :

  • l’écoute
  • la parole
  • la lecture 
  • l’écriture.

Pour aller plus loin, découvrez cette leçon pour apprendre à lire l’arabe gratuitement : ici.

Au cours de cette série de 29 vidéos, le professeur Nazmi vous sera d’une grande aide pour prononcer les lettres correctement et vous expliquera en détails tous les points que nous avons exposé brièvement dans cet article.

Quel que soit ton niveau, comprends enfin l'arabe littéraire comme il se doit