30 Fawaids indispensables en grammaire & conjugaison

Transcription de la leçon

As salamu 3aleykoum wa rahmatu Llahi wa barakaatuhu

C’est Nazmi, j’espère que vous allez bien.

Nous n’avons pas encore terminé l’étude de la joumlaa al ismiyya (الجُمْلَةُ الاِسْمِيَّةُ) et nous y reviendrons dans les cours suivants, mais avant cela nous avons besoin d’étudier certaines choses afin de bien maitriser al joumla al ismiyya (الجُمْلَةُ الاِسْمِيَّةُ) en détail.

Le cours d’aujourd’hui va traiter de la phrase verbale, al joumla al fi3liyya (الجُمْلَةُ الفِعْلِيَّةُ) et nous allons voir ce que cela signifie.

الجُمْلَةُ الفِعْلِيَّةُ

Pour commencer, nous avons dit dans le cours précédent que la phrase verbale commence par un verbe, qu’il soit au maadîi (المَاضِي), au moudâari3 (المُضَارِع) ou au amr (الأَمْر). C’est ce que l’on appelle une joumla fi3liyya (الجُمْلَةُ الفِعْلِيَّةُ).

Les piliers de la joumlaa fi3liyya sont au nombre de deux :

1/ le verbe, que l’on traduit par le fi3l (الفِعْل)
2/ le sujet, al faa3il (الفَاعِل).

S’il manque un de ces deux piliers, la phrase ne sera pas cohérente, cela ne sera donc pas une phrase verbale.

Il faut savoir que dans une phrase verbale, le sujet vient toujours après le verbe; si le sujet est placé avant le verbe cela devient une joumla ismiyya (جُمْلَةُ اِسْمِيَّة).
Pourquoi ? tout simplement car la phrase commence par un nom et non plus par un verbe.

Exemple : kataba mouhammadoun (كَتَبَ مُحَمَّدٌ), Mouhammad a écrit.

– kataba (كَتَبَ), est un fi3l au maadîi (فِعْلٌ مَاضٍ)
– mouhammadoun (مُحَمَّدٌ), c’est le faa3il (الفَاعِل), le sujet

Si nous avions dit : mouhammadoun kataba (مُحَمَّدٌ كَتَبَ), le sens de la phrase aurait été identique; cependant cette phrase-là nous aurait été qualifiée de joumla ismiyya (جُمْلَةُ اِسْمِيَّة), de phrase nominale, car elle commencerait par mouhammad (مُحَمَّدٌ), qui est un nom et qui n’est pas un verbe.

Voyons maintenant une notion spécifique à la phrase verbale : al maf3ouuloun bihi (المَفْعُولٌ بِهِ), que l’on peut traduire par le complément d’objet direct, c’est-à-dire ce sur quoi l’action a été faite.

Donc :
– le sujet, al faa3il (الفَاعِل), c’est celui qui fait l’action
– al maf3ouul bihi (المَفْعُولٌ بِهِ), correspond à ce sur quoi l’action du verbe en question a été faite.

Sachez que al maf3ouul bihi (المَفْعُولُ بِهِ) n’est pas obligatoire, et il y a même certaines phrases où il n’est pas possible d’en mettre.

Pour résumer, la phrase verbale se compose de deux piliers obligatoires :
– d’un fi3l (الفِعْل)
– d’un faa3il (الفَاعِل).

Et parfois il est possible d’ajouter :
– al maf3ouul bihi (المَفْعُولُ بِهِ), qui correspond au complément d’objet direct.

Exemple : kataba mouhammadoun addarsa (كَتَبَ مُحَمَّدٌ الدَّرْسَ), Mohammed a écrit le cours.

– qui a écrit le cours ? mouhammad (مُحَمَّدٌ)
– qu’est-ce que mouhammad a écrit ? addarsa (الدَّرْسَ), le cours. C’est le maf3ouul bihi (المَفْعُولُ بِهِ), le complément d’objet direct.

Enfin sachez que la règle de base du maf3ouul bihi (المَفْعُولُ بِهِ) c’est qu’il se finit toujours par une fatha, et c’est la raison pour laquelle nous avons dit addarsa (الدَّرْسَ), et non pas addarsou (الدَّرْسُ) ou addarsi (الدَّرْسِ).

Voilà pour le cours d’aujourd’hui, je vous retrouve très vite pour une nouvelle leçon.

Fichiers de l’exercice
Aucun fichier joint trouvé
Aucun fichier joint trouvé